Via guisane
La Via Guisane est un cheminement doux qui relie le village du Casset à la gare de Briançon été comme hiver. Le tracé longe en grande partie la Guisane, ce qui apporte de la fraîcheur en été et une sensation de tranquillité.
Le projet est de 3 mètres de large afin de permettre la sécurité de tous les usagers. Le tracé a été conçu de manière à limiter au maximum les difficultés liées au terrain afin de permettre au plus grand nombre d’utiliser la voie. Les pratiques admises sur le tracé sont diverses et variées. La voie s’inscrit dans une logique de mobilités actives des habitants à l’année, mais aussi des visiteurs. En effet, elle est interdite aux véhicules terrestres à moteur (sauf exceptions comme les services de secours ou les agriculteurs…). Il est possible de se rendre sur la voie à vélo, qu’il soit électrique ou non, ou encore de déambuler à pied en été ou en raquettes l’hiver. Le fait de fermer la circulation aux véhicules à moteur assure un cadre apaisant.
La Via Guisane est vecteur de promotion des paysages et du passé historique de la vallée. Une halte pour se rafraichir y sera la bienvenue. Le projet s’inscrit dans une logique d’intégration dans le paysage et compte garder un cadre naturel entre les différents villages de la vallée.
Le projet de la Via Guisane est né en 2010 suite à la volonté des élus des trois communes de la vallée. Une première tentative a été lancée en 2010 mais a été abandonnée en 2015 après l’enquête publique. Les débats entre les différents acteurs de la vallée ont amené les pouvoirs publics à revoir le projet afin de mieux concilier les attentes de chacun.
Les élus de la vallée de Serre Chevalier ont relancé le projet en 2017. Les concertations du public menées par le SIVM de Serre Chevalier en 2019, les avis des acteurs sociaux économiques (locaux, agriculteurs…) et l’étude d’impact (rendue en juin 2020) ont permis d’adapter le tracé de 2013. Le tracé définitif de la Via Guisane a été arrêté en 2021. Le cheminement arrêté propose au public de découvrir le patrimoine de la vallée (paysages, patrimoine bâti ou naturel) en limitant son impact sur les activités agricoles et environnementales. Des arrêts seront prévus tout au long du trajet pour permettre aux usagers de se reposer et profiter des paysages.
Un itinéraire reprenant en grande partie des chemins existants ou des routes.
Un cheminement réservé aux déplacements non motorisés (sauf pour les véhicules de secours et les engins agricoles).
Une réglementation et une signalétique adaptées pour assurer la sécurité des usagers et valoriser le patrimoine de la vallée.
Un coût estimé à cinq millions d’euros en 2021. Cette somme englobe la phase de conception du projet (étude de faisabilité, plan topographique, étude d’impact) et la phase de réalisation des travaux (terrassement, drainage des cours d’eau, création et entretien des revêtements, création d’équipement de sécurité routière, buttes de protection…).